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24/04/2011

Mesclun pas mesquin

Le livre que je vous présente aujourd’hui n’est pas un livre de cuisine comme les autres. Il est cela et plus encore.

Il s’agit des Miscellanées Culinaires de Mr Schott. Ahhh Mr Schott ! Comme il m’avait fait passer de somptueuses heures avec son précédent ouvrage, les Miscellanées (tout court).

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De quoi ça parle ? De bouffe, de cuisine, de recettes, d’alcool, de proverbes, de secrets de fabrications, de termes techniques dévoilés à nos yeux ébahis…

Qu’on trouve t’on ? Comme dans un mesclun, on y trouve de tout !

Je vous mets le résumé de l’éditeur, tant il me semble parfait : « Les Miscellanées culinaires de Mr. Schott sont une collection de notations instructives ou saugrenues (au propre comme au figuré). Elles se proposent de ramasser les miettes oubliées sur la nappe de la conversation. Les Miscellanées culinaires de Mr. Schott n’ont certes pas la prétention de faire autorité, d’être exhaustives ni même pratiques. Dans une cuisine si petite, il fallait renoncer à proposer à la carte un service complet : ce petit livre n’aspire qu’à ouvrir l’appétit des gourmets en leur offrant un menu dégustation. Aucun autre guide gastronomique ne vous dira quel est le goût d’une punaise d’eau géante, comment Hemingway composait ses Martini, pourquoi les asperges parfument votre urine. Dans quel autre livre de cuisine apprendrez-vous à troquer des fèves de cacao avec les indiens Nahuas, à lire dans les feuilles de thé, à faire des ronds de fumée, à porter un toast en finnois, à cuisiner un Œuf Monstre ? Où, sinon dans Les Miscellanées culinaires de Mr. Schott, pourriez-vous découvrir ce qu’Orwell pensait de la nourriture en conserve, pourquoi Zeus dormait sur un lit de safran, combien il existe de couleurs de smarties, et quels sont les arcanes de la cérémonie japonaise du thé ? Les Miscellanées culinaires de Mr. Schott donneront autant de nourriture à votre esprit que d’esprit à votre nourriture – que vous soyez un glouton, un goinfre, un goulu, un gourmand, un gourmet ou un gastronome. »

C’est le recueil indispensable des petites choses, des petits détails inutiles. J’aime le grignoter comme une mignardise, prendre une page au hasard et apprendre toutes choses auxquelles je ne m’attendais pas.

C’est un livre à offrir, à s’offrir, à feuilleter comme une véritable gourmandise pour l’esprit !

22/04/2011

Cream get on top

Un de mes desserts préférés reste la crème aux œufs. C’est tout simple à faire et en général tout le monde aime !

Je me suis retrouvée par ailleurs avec une envie d’ananas, que j’ai assouvie rassurez-vous.. Mais il m’est resté quelques tranches dont je ne savais pas quoi faire. Un gâteau oui mais non… Je me suis dit « une crème au œufs sur lit d’ananas caramélisés » !

Hop les ingrédients :

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Oh, il n'y a pas tout sur la photo !


  • 3 oeufs
  • 75 g de sucre
  • 1 cuillère à café d'extrait de vanille (ou une gousse de vanille)
  • 50 cl de lait
  • 100 g de noisettes en poudre
  • Environ 4 tranches d’ananas coupées en petits carrés
  • 50 g de sucre en plus pour le caramel de l’ananas.
  • Un peu de beurre

 

Versez le lait, la vanille et les 75 g de sucre dans une casserole, amenez à ébullition. Sortir du feu. Puis dans un saladier, cassez les 3 œufs, que vous battrez avant de verser le mélange de lait dessus, tout en continuant à fouetter les œufs. Puis vous incorporez la poudre de noisette, et quand c’est bien homogène, vous laissez le mélange de côté, le temps de caraméliser l’ananas.

Pour ce faire, j’ai pris un plat qui va aussi bien sur le feu qu’au four, j’ai réparti l’ananas sur le fond et saupoudré avec le sucre. J’ai également disposé deci delà quelques lamelles de beurre salée. J’ai laissé environ 8 minutes sur feu moyen, le temps que ça caramélise. Une fois cela fait, on verse le mélange lait-œufs-noisette sur l’ananas et on met au bain-marie au four à 200° (préchauffé, as usual) pendant  environ une demi-heure.

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J’ai fait la recette dans un plat à manqué la première fois, c’était bon, mais le mieux, c’est dans des ramequins individuels pour la présentation.

J’aime le gout frais et caramélisé de l’ananas qui vient compléter le mélange crémeux lait-noisette ! Ce sont des parfums un peu différents de ce qu’on attend d’une crème aux œufs, mais ça change !

20/04/2011

Chic chic tchatchouka

Le propre de la cuisine du sud de la Méditerranée, je trouve, c’est la diversité des recettes qui peuvent se retrouver sous un même intitulé de plat. C’est en tout cas la réflexion que je me suis faite en discutant de mon plat du jour avec une amie. J’envisageais de faire une tchatchouka (à vos souhaits) pour le diner, et nous n’avions pas la même recette… Un tour sur le net me donna le tournis avec au moins cinq recettes différentes trouvées…

Je vous livre ici la mienne, celle que je mangeais chez ma maman et ma grand-mère, en Algérie, à Akbou pour être précise.

Pour quatre mangeurs, il vous faudra :

  • 4 échalotes
  • 4 pommes de terre moyennes
  • Une tomate
  • Un beau poivron
  • 2 œufs.

 

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Dans le fond d’une cocotte, ou d’un wok, faites chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive. Émincer les échalotes et les faire revenir dans l’huile. Une fois translucide, ajouter les pommes de terres coupées en cubes. Bien remuer et couvrir d’eau à niveau. Laisser à feu frémissant 8 à 10 minutes, puis rajouter les poivrons en lamelles et la tomate en dés. Couvrir d’eau à niveau et assaisonner avec du ras-el-hanout (une cuillère à café environ). Laisser l’eau s’évaporer, comme pour une ratatouille. Rectifier l’assaisonnement suivant le gout, et en toute fin de cuisson, casser 2 œufs dans la cocotte. Remuer, c’est prêt.

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A déguster avec du pain algérien, dont je vous donnerai la recette tout bientôt !

 

Pour finir, une petite parenthèse « culturelle », la composition du ras-el-hanout :

« Le Râs el Hânout (« le meilleur de la boutique ») est un mélange d’épices utilisé pour relever couscous, tajines et pastillas. Quoique chaque herboriste ait sa recette secrète, on cite souvent les 27 ingrédients suivants :

Badiane, belladone, bouton de rose, cannelle, cantharide, cardamome, clou de girofle, coriandre, cubèbe, cumin, curcuma, cypéracée, fenouil, galanga, gingembre, gomme arabique, lavande, macis, maniguette, nigelle, noix de muscade, piment de Jamaïque, poivre de Cayenne, poivre des moines, poivre long, racine d’iris, samare de frêne. »

Cet extrait est tiré d’un bouquin dont je vous reparle également bientôt.

D’ici là portez vous bien !